Des monnaies de Mâcon au nom de Charles V identifiées – partie 4

par Oleg

Ce critère discriminatoire réduit ainsi l’amplitude de ma recherche, en éliminant de facto les types suivants : pour les monnaies noires, le denier parisis totalement dépourvu de lis, pour les monnaies blanches, les gros tournois qui ne présentent de très petits lis partiels (demi lis supérieur seulement) dans les oves de la couronne ornementale extérieure du revers, pour les monnaies d’or, le franc à cheval qui portent des lis trop petits pour définir s’ils sont de style mâconnais et donc pour être affirmatif quant à une attribution potentielle à l’atelier de Mâcon.

Restent les francs à pied (deniers d’or aux lis), les blancs au K et les monnaies noires, seulement ces dernières sont si rares, je n’ai retrouvé que moins de 20 exemplaires tous types confondus pour ces petites divisionnaires, si bien qu’il est difficile de les comparer entre elles, ou avec des monnaies mâconnaises indiscutables.

Je me suis donc concentré sur l’examen des blancs au « K » et des francs à pied, dont la production fut tout aussi importante que celle des guénars et écus d’or du règne de Charles VI, et j’ai donc accordé un intérêt tout particulier à la gravure de ces monnaies et, ai pris le temps d’observer ;

Une bonne centaine de blanc, qui, contrairement aux gros tournois, ne semblent pas avoir fait l’objet d’une attention particulière quant à la qualité de production, aussi, peu d’exemplaires sont exploitables aujourd’hui, … et plus de mille francs d’or, que j’ai trouvés en ligne et dans des catalogues de vente.

à suivre…

sources :

collection de l’auteur

collection Musée des Ursulines à Mâcon

Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale de France

Numiscorner

CGB

Maison R&C Marseille

Heritage Auction

Poinsignon Numismatique

Classical Numismatic Group

Beaussant & Lefevre

Ebay Taittinger Numismatic

Collection de l’auteur

Trésor du Nuits Saint Georges

La monnaie royale depuis la réforme de Charles V jusqu’à la restauration monétaire par Charles VII, spécialement dans ses rapports avec l’histoire politique, A. Dieudonné, 1911

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