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La médaille du 1er Congrès de la langue française par Morlon

Par Gilles MARCHAND

Pour continuer la série de médailles réalisées par le graveur mâconnais Alexandre MORLON, je vais vous présenter une note mise en ligne par “balzac” sur un blog canadien (Numiscanada.com) traitant de la médaille qu’il réalisa à l’occasion du 1er congrès de la langue française qui eut lieu au Canada en 1912 :

“Cette médaille fut produite par la Société du Parlé Français au Canada. Le 14 février 1911, la Société votait une résolution comme quoi on tiendrait l’année suivante le premier congrès de la langue française au Canada. Dans le but d’exprimer notre conscience nationale et d’examiner les questions que soulèvent la défense, la culture et le développement de la langue et de la littérature française au Canada. Le congrès est donc tenu du 23 au 30 juin 1912 sous le patronage de l’Université Laval.

On fit un appel public à la grandeur de l’Amérique afin de d’être représentatif de l’ensemble de la réalité francophone. Des évêques, sénateurs, avocats et autres notables y ont participé. On discuta entre autre de l’enseignement du français en Louisiane ainsi que de la réalité des acadiens, la place du français dans les affaires… L’événement a obtenu une forte couverture même partout en France.

Pour souligner l’événement on s’adressa à M. Alexandre Morlon, médailleur français renommé né en 1878. “

Médaille du 1er Congrès de la langue française par Morlon

Médaille du 1er Congrès de la langue française par Morlon

Voici un extrait la description officielle de la médaille:

“La médaille porte à l’avers la figure d’une jeune mère canadienne, personnification idéale de notre nationalité, dans une noble posture, le bras droit reposant affectueusement sur l’épaule de son fils aîné, à qui elle interprète les hautes leçons du patriotisme rayonnant au livre de notre histoire, que, de la main gauche, elle tient appuyé sur ses genoux et ouvert à l’endroit ou se détache les noms aimés de Champlain, de Laval, de Montcalm et de Lévis. Sur le sol, aux pieds de la mère canadienne, le fils cadet, un tout jeune enfant, a interrompu les débats de son age et tournant vers le groupe qui domine la figure ou brille un air d’intelligence et de précoce attention, il prête aussi l’oreille aux enseignements maternels. Dans le lointain de la perspective apparaît la modeste église canadienne-francaise, avec son clocher à la pointe effilée, se détachant sur le fond des premiers contreforts de nos Laurentides. Au bas de ce délicieux tableau on lit ces simples mots très expressifs: PARLONS FRANÇAIS! […] au revers, se déroule le vers, si bien inspiré, de notre cher poète canadien-francais d’adoption, Gustave Zidler, cette sentence heureuse, qui est devenue la devise de choix de tout notre mouvement français en Amérique : “C’est notre doux parlé qui nous conserve frères.”

Explications tirées du livre de Raymond Boily, Monnaies, médailles & Jetons au Canada.

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