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Fabrication des Monnaies – Les années 1920

Par Gilles Marchand

La lecture de livres anciens est toujours une mine de renseignements, même si l’écriture de l’époque peut paraitre quelque peu “vieillotte”.  Voici comment Jean D. Benderly décrit la chaine de production des monnaies dans son livre “Ce que racontent Monnaies et Médailles” publié en 1922 :

“Voici comment on procède de nos jours pour fabriquer la monnaie.

IMG_0005Le métal, préparé préalablement en lames allongées, passe au laminoir jusqu’à ce qu’il ait une épaisseur égale partout. Puis, à l’emporte-pièce, on découpe dans ces lames les flans qu’on soumet ensuite à deux opérations : le cordonnage et le blanchiment.

Le cordonnage consiste à relever légèment les bords de la pièce de façon à permettre l’empreinte du grènetis. On emploie pour cela un instrument formé d`un cylindre qui, en serrant verticalement les flans contre un bloc en acier, refoule la matière sur les bords et régularise la tranche.

IMG_0006Une fois cordonnés, les flans sont recuits, puis passent au blanchiment, qui a pour but d`enlever au métal toute trace d’oxydation et de lui rendre son brillant. Pour cela, on fait tourner pendant une vingtaine de minutes les flans dans un bain d’eau acidulée, puis on les lave à l’eau pure et on les sèche. Une fois séchés, il ne reste plus qu`à les frapper.

Depuis 1846, le balancier n’est plus employé que pour la frappe des médailles. Pour les monnaies, on lui a substitué une presse à vapeur inventée par Uhlhorn et perfectionnée par Thonnelier. Cette machine peut frapper environ 2 400 pièces dans l’espace d’une heure. L’Hôtel des Monnaies possède 29 de ces presses, plus 4 de systèmes divers.”

 

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